Quatre garçons sous un lampadaire éclairé du génie de Clint Eastwood
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Pour patienter fin juillet avant le début des vacances, une bonne idée nous est venue d'aller voir Jersey boys, le biopic des Four Season réalisé par Clint Eastwood, au MK2 Bibliothèque.
J'avais découvert ce film par son affiche dans le métro, un film de Clint Eastwood est toujours gage de qualité depuis Invictus. Mais la bande-annonce m'avait un peu découragée, ce film étant porté que par des acteurs inconnus à l'exception de Christopher Warren qui joue un parrain local.
Heureusement, ma curiosité l'a emporté, ce film est une belle réussite. Les séquences et les scènes m'ont marquées longtemps après la séance (critère par excellence du bon film de qualité selon moi) et mon cher chéri a tellement apprécié qu'il imite la voix de crooner de Franky Valli et les secondes voix en simultané sur la route des vacances.
Leur histoire commence dans une petite ville du New Jersey. Frankie est un jeune homme désoeuvré sous l'influence de son camarade Tommy qui l'entraine dans des bétises d'adolescent, où transgresser les règles est un jeu pour se mesurer à l'autorité des parents ainsi que de la police locale.
Ce sont des malfrats à la petite semaine qui recherchent la protection du gentil parrain à l'ancienne (Christopher Walken). Ils poussent la chansonnette en amateurs dans le bar du coin le samedi soir et rêvent de connaître la gloire.
Le rêve va progressivement devenir réalité à travers l'incorporation d'un jeune homme de bonne famille Bob Gaudio. Ce parolier de qualité et interprête va apporter au groupe des chansons aux mélodies enlevées dans les années 1960 : Sherry, Big girls don't cry, Walk a man...
Le groupe va progressivement gagner une grande notoriété et pas mal d'argent, un pactole qui attirera aussi les anciens créanciers de Tommy, rackettant ainsi le groupe en pleine gloire. J'ai beaucoup aimé ce film qui montre quatre artistes qui créent leur propre répertoire musical ensemble et dont les rapports amicaux évoluent au fil des années.
On note l'esprit de quartier qui règne entre ses membres, puisqu' au delà du New Jersey, même si Tommy est un piètre manager vite dépassé par les exigences de ce milieu, il reste un leader alors que le vrai talent du groupe est Frankie Valli.
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Big Girls Don't Cry - Frankie Valli and the Four Seasons
Big Girls Don't Cry (1962) by Frankie Valli and the Four Seasons
Je vous conseille donc ce film pour la qualité des musiques que je ne connaissais pas du tout à l'exception de la scène où Frankie Valli chante en solo dans un restaurant Can't take my eyes off you. Il s'agit du moment le plus émouvant de cette histoire car le chanteur a touché le fond du gouffre après les difficultés financières injustes qu'il doit réparer et le decès par overdose de sa fille ainée.
J'ai aimé ce film car il retrace une époque où l'on aimait sortir écouter de la musique de qualité avec des instruments et des belles voix, s'habiller pour paraître en société. Or aujourd'hui, l'appauvrissement de la musique actuelle où les rythmes sont crées par des ordinateurs et non plus par des instruments de musique variés, me navre profondément.
Enfin, la chanson d'ouverture et de générique de fin est Oh what a night, créee par les Four Seasons en 1963 et reprise en français par Claude François : Cette année là.
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Jersey Boys Movie Soundtrack 18. Can't Take My Eyes Off You
Here's an AMAZING version of the famous song!!! Hope you guys like it as much as I do!!! I OWN ABSOLUTELY NOTHING!!! ALL SONGS BELONG TO THEIR OWNERS AND ALL THAT JAM!!!!